Roman

mercredi 1 juin 2011

page 212

Pour elle encore sous les étoiles j’ai joué, oublier la tristesse de son absence, la sentir toujours dans mon cœur, j’ai d’abord essayé de peindre un « tableau » à la peinture à l’huile, dans le ciel, avec de grands élans, très rapides, des lignes de forces, des masses, éléments d’équilibre, notes basses ou accords sur plusieurs cordes, petites notes « impressionistes », effets de lumières, « éclats » de lumières « projetés », la Basse, mon instrument « maîtrisé », intégré en « prolongement de mon être », en « fusion » avec mon être, ensuite j’ai joué en essayant « d’oublier » l’instrument, les cordes, le manche en bois, simplement exprimer, et découvrir en même temps un « récit instantané », n’être plus qu’une « musique » qui naît dans le temps, l’espace, une sorte de voyage au-delà de tout, dimension sensible, lumineuse qui tends vers l’infinité, profondeur intérieure, immensité « extérieure »… Une rythmique avec des percussions jouées avec le pouce, cordes pincées, tirées, claquées en « slap », harmoniques qui se juxtaposent, très dense, intense, un peu comme une « horloge » en 3 dimensions, dans l’espace, qui se développe, se déroule, évolue en correspondance avec un « ensemble de planètes », dans la recherche d’une profondeur intérieure qui s’exprime en même temps, comme une « infinité », « concentrée » en un « point central »… ce « schéma » musical rappelle une « théorie » que j’avais exprimée il y a une vingtaine d’années « La Sphère Paradoxale »… évolutions « parallèles », simultanées, de plusieurs « fils » mélodiques qui se développent chacun avec une « cadence » rythmique plus ordonnée, répétée par intervalles ou bien avec l’apparition d’événements aléatoires mais situés, positionnés dans l’harmonie rythmique…

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